Continuité de la collaboration
Toujours partie prenante dans la collaboration avec le CNAM, le projet PILOT (projet ballon d'Astrophysique au CESR/CNRS à Toulouse), a vu deux de ses membres recevoir leur diplôme d'ingénieur lors de la remise des diplômes du 31 mai 2010. Il s'agissait de Stéphane Amans (filière électronique) ayant réalisé son mémoire sur le développement de l'électronique embarqué de l'instrument scientifique et Sébastien Moyano (filière Instrumentation Mesure) dont le mémoire portait sur la définition des essais de l'instrument.
La continuité de cette collaboration entre le CNAM et le CESR via le projet PILOT est toujours assurée par l’implication importante de Georges Otrio (Ancien responsable de la filière Instrumentation Mesures) et par la poursuite en thèse instrumentale de Céline Engel (Médaille CNAM 2009). Depuis quelques mois, deux Cnamiens nous ont rejoint sur le projet : Baptiste Mot (filière Instrumentation mesure) et Gilles Versepuech (filière Informatique).
Baptiste réalise actuellement son mémoire sur la caractérisation du miroir primaire de PILOT et sur les essais de l'instrument (faisant suite au travail de Sébastien). L'instrument étant aujourd'hui réalisé, le travail de Baptiste prend une tournure plus concrète vis à vis des mesures sur l'instrument (voir photo ci-dessous).
Trio de CNAMIENs manipulant le miroir primaire de PILOT (Baptiste, Céline et Christophe)
De son coté, Gilles prépare son mémoire sur un logiciel permettant d'aider les scientifiques à préparer les plans de vols pour les trois lancements de l'instrument depuis différentes bases (Suède, Australie, Canada).
Gilles nous livre en quelques mots les circonstances de sa venue sur le projet.
« J'ai rencontré Christophe Marty, responsable technique du projet Pilot, au cours d'un repas convivial organisé par l'Unicnam, en juin 2008. Je m'étais inscrit à l'Unicnam, après obtention de l'examen probatoire en 2005, sur les conseils d'un collègue de travail, lui-même Cnamien et membre de l'Unicnam. Je voulais absolument garder un contact avec le réseau du Cnam car je savais que, pris dans les soucis du quotidien, notamment la situation difficile de mon entreprise avec des projets constamment réalisés dans l'urgence, je risquais de ne jamais prendre le temps de finaliser mon diplôme d'ingénieur par un stage de mémoire. J'aurais pu, en effet, me contenter du passage au statut cadre, négocié avec mon entreprise, depuis l'obtention du DEST, en 2003.Au cours d'une cérémonie de remise des diplômes (organisée par l'Unicnam), en mai 2008 , j'avais, par hasard, discuté du financement Fongécif avec un nouvel ingénieur Cnam. Celui-ci m'avait assuré que, en présentant un bon dossier et à force de persévérance, les financements étaient toujours accordés. Christophe m'ayant proposé un projet solide et très motivant, je me suis lancé dans "l'aventure" Fongécif dès juillet 2008. Après deux tentatives rejetées, pour cause d'enveloppe financière épuisée, le Fongécif a enfin accepté, en octobre 2009, de financer mon mémoire. J'ai donc démarré mon stage de mémoire au CESR le 1er décembre 2009, presque cinq ans après l'examen probatoire. Si je ne m'étais pas inscrit à l'Unicnam pour garder un pied dans "l'ambiance Cnam", j'aurais, comme 70% des auditeurs, arrêté mon cursus après l'obtention du probatoire. »
Compte rendu de la rencontre CESR - CNAM du 22 janvier 09 au CESR
La rencontre
Christophe Marty avec l'aide de Claude Aoustin (Directeur technique du CESR) et Georges Otrio (ancien responsable de la filière Instrumentation au CNAM) a organisé une rencontre entre les nouveaux diplômés, les anciens et des enseignants du CNAM. Cette réunion s'est déroulée le 22 janvier 2009 au Centre d'Etude Spatiale des Rayonnements (CESR/CNRS Toulouse). Il y avait entre 25 et 30 participants : des anciens du CNAM, des auditeurs en préparation de leur mémoire, des enseignants, des responsables de filières et des personnes du laboratoire. La rencontre a débuté vers 16h00 et s'est achevée par un pot amical vers 18h00. Les participants ont prolongé la réunion par des discussions en petits comités.
Objectifs
Christophe Marty a ouvert la séance en rappelant les objectifs de cette rencontre :
-
Echanger entre anciens et actuels du CNAM afin de ressouder (voire créer) des liens.
- Mieux se connaître et partager son (ses) expérience(s).
-
Affermir le réseau CNAM qui existe grâce à l ’apport de l’UNICNAM. Inciter à participer (pourquoi ne pas adhérer?) et enfin, souhaiter que cette opération de rencontre soit réitérée dans d'autres laboratoires ou entreprises avec des stagiaires et des ingénieurs CNAM.
-
Proposer des améliorations, que ce soit tant au niveau du
CNAM qu'au niveau du réseau des anciens.
- Faire mieux connaître le CNAM et ses acteurs au cœur même du lieu de travail ainsi que vers l’extérieur par la diffusion web ou lettres mensuelles de ce présent compte rendu
La parole a été donnée à Claude Aoustin.
Le CESR
Claude a présenté les activités du CESR en insistant sur la forte dominante "Instrumentation Spatiale", laquelle permet de prendre des stagiaires dans différents domaines : électronique, mécanique, informatique, etc. Ces stages sont "encadrés par un corps technique très expérimenté". Il y a beaucoup d'enseignants au CESR dont certains professent au CNAM. Le CESR a d'ailleurs une longue pratique de collaboration avec le CNAM en matière d'enseignement : bien des chercheurs de ce laboratoire ont soutenu le CNAM dans son effort d'enseignement.
Des problèmes existent pourtant et sont liés aux embauches difficiles, d'où la nécessité de développer des partenariats, avec des écoles en particulier. Pour plus d'informations sur le CESR, voir le site du laboratoire (http://www.cesr.fr).
Claude a conclu son intervention en rappelant qu'il était, lui aussi, diplômé du CNAM (filière Electronique) depuis 1988 et avait suivi les cours du soir en parallèle de ses activités au CESR, à la suite d'une formation AFPA Electronique.
La parole a été donnée ensuite à Marc Bardin (vice - président de l'UNICNAM et Ingénieur CNAM).
L'UNICNAM
L'UNICNAM est l'Union Nationale des Ingénieurs Diplômés du CNAM. Cette association est représentée au conseil d'administration de l'IPST-CNAM et de l'URISMIP (Union Régionale des Ingénieurs et Scientifiques de Midi Pyrénées), structure à laquelle les pouvoirs publics s'adressent quand ils souhaitent dialoguer avec les ingénieurs et Scientifiques. L'UNICNAM épaule les élèves pour le choix des enseignements ainsi que pour la préparation des soutenances. L'association organise aussi la remise des diplômes qui permet de faire connaitre la formation aux industriels et montrer sa vitalité dans le tissu économique régional. Pour une information complète, voir le site UNICNAM Midi Pyrénées (http://midi-pyrenees.unicnam.net).
Christophe Marty a repris la parole pour présenter un projet du CESR ou le CNAM est très présent.
Un projet impliquant le CNAM
Le projet PILOT est une expérience d'astrophysique embarquée sous ballon destinée à mesurer l'émission polarisée des grains poussières du milieu interstellaire. Pour des informations complètes, voir le site du projet PILOT (http://pilot.irap.omp.eu). L'accent a été mis sur les mémoires qui ont été réalisés sur le projet, ceux qui sont en cours et ceux qui sont prévus dans un avenir proche.
Dans la filière "Instrumentation Mesures" : deux mémoires soutenus, un en préparation, un sujet proposé au CESR et 1 sujet proposé pour un laboratoire parisien qui collabore au projet PILOT (l'Institut d'Astrophysique Spatiale d'Orsay).
Dans la filière "Electronique" : deux mémoires soutenus, un en préparation.
Dans la filière "Informatique" : deux sujets proposés (le premier a trouvé candidat mais a essuyé un refus de financement de la part du Fongécif)
Georges Otrio a ensuite pris la parole pour donner son point de vue sur la coopération qu'il estime réussie entre le projet PILOT et le CNAM.
1 : Les intérêts réciproques entre CESR et CNAM
Pour le laboratoire : utiliser la compétence des auditeurs du CNAM grâce à des stages de longue durée (9 mois en moyenne). Bénéficier de leurs compétences élevées en fin de formation qui s'appliquent dans des domaines techniques variés.
Pour le Cnam :
permettre l’accès d’un laboratoire de qualité renommée à des étudiants et leur garantir un bon complément de formation scientifique et technique Le CNAM garde un contact avec le milieu de la recherche spatiale, il peut informer ses auditeurs et faciliter la mise en place d’autres stages.
2 : Le constat (concernant le projet PILOT uniquement)
La collaboration fonctionne bien. Il y a de bonnes réussites avec un travail important, considéré comme une plus-value pour le projet ; des mentions ont été décernées ; une auditrice a même été autorisée à poursuivre en thèse de doctorat.
Point négatif : les faibles effectifs du CNAM ne permettent pas de trouver le bon stagiaire, à l’instant donné ou dans la spécialité voulue.
3 : propositions pour l’avenir
Il faut continuer cette collaboration qui passe par l’amélioration de la prévision de la programmation des besoins.
Côté CESR, il faut identifier 6 mois à l’avance (ordre de grandeur), le sujet et la spécialité et en informer le CNAM.
Côté Cnam, il faut informer du besoin et prévenir les enseignants et le personnel administratif concerné.
Côté Fongecif, la décision d’un financement en temps donné est de plus en plus difficile ; le CNAM peut-il intervenir auprès de cet organisme ?
Il faut
maintenir et améliorer une collaboration technique et un suivi des stagiaires (enseignant référent, visites régulières, etc.).
Le CNAM disposant aussi de laboratoires de recherche, certains problèmes techniques de « Pilot » peuvent leur être soumis(ou sous-traités).
En résumé
1 - Poursuivre une collaboration technique entre le CESR et le CNAM.
2 - Ne pas laisser retomber la motivation des participants.
3 - Informer
les partenaires concernés (CNAM, CESR, etc.) des avancées du projet et faire connaitre les besoins à l'avance.
La discussion générale
Guy Pierrel (Bureau UNICNAM et Ingénieur CNAM) : Pas de liens entre les entités et entreprises CNES, Motorola, Airbus, etc. , pour résoudre des problèmes techniques de très haut niveau alors qu'il y a beaucoup d'ingénieurs CNAM dans ces entités et dont certains sont mêmes dirigeants.
Christophe Marty (Responsable de l'instrument PILOT et ingénieur CNAM) : Je parle de l' "étincelle qui m'a poussé à entreprendre les cours du soir" suite à une brochure du CNAM et surtout à la motivation suscitée par Philippe Martinato venu faire son mémoire au CESR.
Philippe Martinato (ingénieur CNAM) : Initialement, concepteur système sur avions AIRBUS (chez EADS Sogerma) puis réalise son mémoire en 2000 - 2002 suivi d'un cdd au CESR sur l'électronique du satellite Planck. Retourne dans son entreprise sans que son diplôme ne lui soit reconnu. Il travaille pendant 2 ans et demi en bureau d'étude, puis intègre la société Airbus en tant que cadre trois ans après l'obtention de son diplôme d'ingénieur CNAM. Actuellement à Airbus France, il est responsable au bureau d'études des installations d'essais en vol pour les avions de série (A380 - A319/A320/A321 - A330/A340). Il regrette de ne pas avoir pu entreprendre d'études longues mais est content d'avoir pu compenser ce manque grâce aux cours du soir du CNAM.
René Boudet (Responsable de la filière Mécanique) : Le chef de département chez Airbus a un budget qu'il doit maîtriser. Même si un de ses salariés obtient son diplôme d'ingénieur, ce budget ne permet pas forcément de le reconnaître en tant que tel. Il faut donc être très prudent dans le choix de son mémoire car " l'employeur peut décider ou non, du passage cadre en fonction du sujet choisi. Il faut que le sujet de ce mémoire corresponde bien à la problématique de l'entreprise". Il y a 2 possibilités :
Dans le
1er cas, l'entreprise est disposée au passage cadre. C'est le cas "royal". Tout le monde reconnait la compétence.
Dans le
2eme cas, plus défavorable, l'entreprise n'est pas disposée à cette reconnaissance, du moins dans l'immédiat. La personne va donc chercher un stage à l'extérieur de l'entreprise ainsi qu'un financement: c'est la solution du Fongécif. Le choix du sujet est alors primordial pour trouver un emploi d'ingénieur : il faut regarder la dominante de la région dans sa spécialité et identifier une entreprise qui développe cette dominante. Dans la filière mécanique, tous les auditeurs bénéficiant d'un Fongécif ont été retenus dans l'entreprise où ils ont fait leur mémoire. Les responsables de filières doivent aider les auditeurs CNAM à choisir le bon sujet, et ce de préférence dans l'entreprise : c'est la meilleure garantie pour le passage "cadre".
Georges Otrio (Enseignant et ancien responsable de la filière Instrumentation Mesures) : le premier objectif que doit viser l'auditeur quand il choisit un stage est de s'assurer que son futur diplôme d'ingénieur sera bien reconnu. Dans le cas du projet PILOT, au CESR, la formation technique, scientifique et humaine est excellente et donne donc toutes les garanties pour cette future reconnaissance.
René Boudet : Définit l'ingénieur CNAM comme un ingénieur de terrain qui ne doit pas oublier les outils virtuels mais qui doit garder la connaissance du métier, c'est à dire une compétence pratique, dite "de terrain".
Marc Bardin (Bureau UNICNAM et Ingénieur CNAM) : les ingénieurs deviennent trop vite des managers et oublient leurs connaissances rapidement.
René Boudet : L'enseignement traditionnel ne sait pas intéresser les jeunes aux matières scientifiques et techniques : le collège et le lycée ne savent pas créer l"étincelle". Le coup de coeur se crée dans le jeune âge. Il faudrait faire venir des artisans passionnés pour parler de leur métier.
Jean Philippe Bernard (Responsable scientifique du projet PILOT) : Idem pour les disciplines scientifiques, certains étudiants n'ont pas "l'étincelle", ni la "flamme".
Georges Otrio : Il faut encourager les entreprises à favoriser les stages et la préparation de mémoires. Trouveront du travail, les personnes qui auront montré une réelle compétence : le CNAM doit aider grâce à des enseignements adaptés, de haut niveau et par des choix judicieux de stage en entreprise.
René Boudet : parle de la spécificité des régions. En mécanique, la région fait de la conception et de la certification, Airbus a choisi des standards auxquels il faut "coller".
Hadj Batatia est responsable de la filière Informatique depuis 2003. Les aspects transversaux sont très importants (gestion de projet, communication, etc.).
Le défi est que le travail d'informaticien devienne de l'ingénierie. La filière bénéficie d'appuis forts de la région qui souhaite le maintien du CNAM. Les problèmes sont liés d'abord à la baisse des inscrits. Ceci s'est constaté sur plusieurs années consécutives ( on est passé de 700 à 400 auditeurs en quelques années). Ensuite, autre problème, 80% d'auditeurs qui ont toutes leurs UE, n'obtiennent pas leur diplôme en ne réalisant pas leur mémoire. On peut expliquer cela, d'une part, par la difficulté du financement octroyé par le Fongécif et d'autre part, par la difficulté de mobilité et l'incertitude de retrouver son emploi à la fin du stage.
Un phénomène culturel nouveau : les jeunes ont de plus en plus de mal à sacrifier des heures pour les cours du soir. Il existe bien des moyens informatiques pour suivre les cours à distance mais rien ne vaut le face à face avec l'enseignant. Hadj Batatia est heureux d'être venu à cette réunion, car ressouder des liens est pour lui très important. De plus le CESR produit des données traitées par l'informatique et la filière Informatique soutien les stages et la communication autour de ce projet de collaboration. La filière Informatique soutien les petites filières car elle attire des ressources qui sont partagées.
Patrice Michel (resp. filière Instrumentation Mesure): c'est une petite filière en progression (d'environ 40 auditeurs). Durant les deux dernières années, 17 diplômes d'ingénieur ont obtenus. Cependant, on pourrait espérer un plus grand nombre d'inscriptions. Comment expliquer le faible nombre d'inscrits ? publicité insuffisante faite par le CNAM? Problème de financement? Les délais d'attente du Fongécif sont très longs et tous ne sont pas accordés ; certains étudiants abandonnent, au moment du mémoire, alors qu'ils ont toutes leurs unités d'enseignement.
le pot amical
Les discussions se sont poursuivies autour d'un pot amical. La rencontre a été perçue comme très positive.
Christophe Marty, Georges Otrio et Claude Aoustin
Les mémoires
Aujourd'hui, 8 mémoires CNAM ont été soutenus sur le projet PILOT. Pour les propositions éventuelles de sujets de stages, cliquer ici.
- Instrumentation Mesures
- Le projet PILOT
- Etude et optimisation de l'optique de l'instrument PILOT
- Contribution aux définitions des essais de l'instrument PILOT
- Mémoire d'ingénieur CNAM Instrumentation Mesures par Sebastien Moyano, soutenu le 5 mars 2009
- Assemblage Intégration et Tests de l'instrument scientifique PILOT
- Mémoire d'ingénieur CNAM Instrumentation Mesures par Baptiste Mot , soutenu le 19 septembre 2011
- Mémoire d'ingénieur CNAM Instrumentation Mesures par Baptiste Mot , soutenu le 19 septembre 2011
- Electronique
- L'Unité de Gestion Technologique de L'instrument PILOT
- Mémoire d'ingénieur CNAM Electronique par Mohamed Moumdy , soutenu le 1 avril 2008.
- Mémoire d'ingénieur CNAM Electronique par Mohamed Moumdy , soutenu le 1 avril 2008.
- L'électronique de gestion de l'expérience PILOT
- Mémoire d'ingénieur CNAM Electronique par Stéphane Amans, soutenu le 21 octobre 2008.
- Conception de l'alimentation pour l'électronique de l'instrument PILOT
- Mémoire d'ingénieur CNAM Electronique par Romain Cacquineau, soutenu le19 novembre 2009.
- L'Unité de Gestion Technologique de L'instrument PILOT
- Informatique
- Développement de l'outil de planification des observations scientifiques de l'expérience sous ballon stratosphérique PILOT
- Mémoire d'ingénieur CNAM Informatique par Gilles Versepuech, soutenu le 6 décembre 2010.
- Mémoire d'ingénieur CNAM Informatique par Gilles Versepuech, soutenu le 6 décembre 2010.
- Développement de l'outil de planification des observations scientifiques de l'expérience sous ballon stratosphérique PILOT
Les mémoires et présentations sont dans la zone restreinte.