Sebastien Moyano
Témoignage de Sébastien Moyano (SM), diplômé en 2009 du CNAM dans la filière Instrumentation-Mesure ayant réalisé son mémoire d'ingénieur sur le projet PILOT.
CM : Que faisais-tu avant le CNAM ?
SM : titulaire d'un BTS CIRA (Contrôle Industriel et Régulation Automatique) et d'un DUT Techniques de Commercialisation, je souhaitais m'orienter vers le technico-commercial en instrumentation. Mais c'était le domaine technique qui m'intéressait vraiment, alors je suis rentré sur concours dans l'éducation nationale (laboratoires de recherche et universités) en tant que technicien en instrumentation scientifique.
CM : Qu'est ce qui t'as motivé à entreprendre les cours du soir ?
SM : La conjugaison de plusieurs facteurs : en révisant pour les concours, j'avais l'impression que je pouvais désormais aller plus loin, je ressentais le besoin d'approfondir.
Ensuite, j'ai rencontré parmi mes nouveaux collègues plusieurs ingénieurs CNAM. Leurs conseils, leurs savoirs m'ont convaincu que le CNAM était la solution pour progresser.
CM : Que faisais-tu en même temps que les cours du soir ?
SM : Tout d'abord une carrière de technicien très variée en instrumentation, dans l'enseignement supérieur et en laboratoire de recherche. Mes cours correspondaient vraiment aux missions que l'on me demandait dans mon travail, et j'ai pu mener bien plus loin ces projets.
L'environnement personnel est aussi déterminant dans un parcours CNAM. En même temps que le travail et les études (le soir !!!), il y a la vie familiale : mon premier fils est né au 2/3 de mon parcours, nous avons fait construire une maison neuve et déménagé vers la fin.... La charge de travail a été intense, surtout pendant la soutenance de mon mémoire.
CM : Comment as tu perçu le déroulement de ton stage ?
SM : C'est une première vraie expérience en tant qu'ingénieur. J'ai été véritablement passionné par ce que je faisais : de l'instrumentation originale et complète (capteurs, optique et radiométrie, vide et cryogénie, signal et mesure, métrologie, modélisation...). C'est une bonne part de la palette technique et théorique de l'ingénieur en instrumentation. J'ai pu travailler en équipe, être aussi totalement autonome sur certains points, et me frotter aux aspects administratifs du projet.
Les cours ont formé une base solide, ainsi que mon expérience de technicien, mais en tant qu'ingénieur je considère qu'il faut aussi savoir s'autoformer pour aller plus loin et s'adapter. Le stage m'en a donné la possibilité. La rencontre avec certaines personnes a renforcé ma détermination.
CM : Que fais tu aujourd'hui et que t'as apporté le diplôme ?
SM : Je suis toujours dans la recherche publique. J'aime ce milieu, mais la progression de carrière est difficile. Elle est souvent plus longue que dans d'autres milieux, indépendamment de la valeur du Cnamien.
Le diplôme m'a apporté ce qui me paraît être important pour un ingénieur : savoirs scientifiques et techniques, bien sûr, mais aussi aspects humains. Savoir résoudre un problème complexe, certes, mais aussi s'adapter pour communiquer dessus. En instrumentation, on se doit d'être transversal, et l'ingénieur doit inspirer confiance.
CM : As tu des commentaires supplémentaires ?
SM : L'ingénieur CNAM est reconnu pour ses qualités techniques et sa motivation. Je pense aussi que nous avons un autre atout important en ayant eu d'abord une formation de technicien (le plus souvent BTS/DUT, mais certains ont un parcours remarquable en partant de moins haut...). On peut plus facilement s'adapter aux autres catégories dans le métier, puisqu'on en vient. Il me semble que cette qualité doit être aussi mise en avant, surtout en management.
J'aurais une remarque plus personnelle. La progression de carrière au sein de l'Éducation Nationale reste difficile. Pourtant, le CNAM offre aux agents motivés une formation diplômante qui leur permet de continuer à exercer leur fonction, et avec un stage ingénieur pouvant se réaliser au sein -même des services.
Pour évoluer, une collaboration administration/CNAM serait un bénéfice réel, tant dans l'intérêt du stagiaire que de ses employeurs.
Propos recueillis par CM le 6 janvier 2011
Stéphane Amans
Témoignage de Stéphane Amans (SA), diplômé en 2008 du CNAM dans la filière Electronique ayant réalisé son mémoire d'ingénieur sur le projet PILOT.
CM : Que faisais-tu avant le CNAM ?
SA : J'avais un statut de technicien et j'étais chargé de projets dans une entreprise
d'intégration et de maintenance de matériel de sécurité electronique (détéction
anti intrusion, vidéo surveillance, controle d'accès).
Je m'occupais donc de l'installation et de la maintenance des systèmes.
CM : Qu'est ce qui t'as motivé à entreprendre les cours du soir ?
SA : Au tout début de ma carrière dans l'électronique j'étais dépanneur télévision.
J'ai vite compris que je n'avais pas d'avenir dans ce secteur. Des amis étaient en école d'ingénieur et avaient l'air de se passionner pour ce qu'ils
faisaient. Ca m'a donné envie. Je suis allé me renseigner dans des écoles leur
demandant ce qu'il fallait pour être ingénieur (je n'avais que le bac).
Ils m'ont dit qu'il fallait d'abord un bac +2, je me suis inscrit en cours du
soir pour préparer un BTS et c'est là que tout a commencé. Ca m'a plu et après l'obtention du
BTS je me suis dit "Et pourquoi je ne serais pas ingénieur moi aussi ?" et je
suis allé au CNAM.
CM : Que faisais-tu en méme temps que les cours du soir ?
SA : Monteur dépanneur de systèmes anti intrusion et sécurité.
CM : Comment as tu perçu le déroulement de ton stage ?
SA : Première expérience d'ingénieur, ça a été pour moi une révélation et la
confirmation que je souhaitais vraiment travailler dans l'ingénierie.
Contrairement à mon activité habituelle de l'époque, je ne voyais pas les
journées passer et je prenais un grand plaisir à travailler.
CM : Que fais tu aujourd'hui et que t'as apporté le diplôme ?
SA : Aujourd'hui je suis ingénieur en électronique dans une société qui développe des
solutions de radio communications numériques. Je travaille sur la partie mobile
embarqué. Je fais de la programmation sur micro contrôleurs et du développement
hardware. Je mets en pratique toute une partie des cours d'électronique du CNAM
(codage source, codage canal, transmissions, programmation).
CM : As tu des commentaires supplémentaires ?
SA : Pour moi, personnellement et professionnellement les cours du CNAM m'ont énormément apporté. En intérêt au travail, en expérience, en connaissances et en
salaire.
Ca a été une expérience enrichissante et même si j'ai plus de 10 ans
d'expérience professionnelle dans l'électronique je considère que ma vie
professionnelle débute maintenant.
Propos recueillis par CM le 5 janvier 2009
Thierry Maffren
Témoignage de Thierry Maffren qui a réalisé son stage au 2ème semestre 2008 sur la validation du banc de test submillimétrique et sur la simulation de la source d'étalonnage de l'instrument PILOT.
CM : Que faisais-tu avant ton stage sur PILOT ?
TM : Avant mon stage, j'ai suivi un parcours universitaire, avec une Licence de physique à Grenoble, suivi d'un Master 1 en physique et astrophysique à Toulouse.
CM : Qu'est ce qui t'as motivé à entreprendre ton stage au CESR ?
TM : La motivation principale qui m'a poussé à faire un stage au CESR était axée sur une volonté d'acquérir une expérience réelle dans le domaine de l'instrumentation en astrophysique, pour compléter ma formation plutôt théorique.
CM : Comment as tu perçu le déroulement de ton stage ?
TM : Pour moi, ce stage m'a permis de mettre un pied dans le monde professionnel, et j'ai trouvé cette expérience très intéressante. En effet, j'ai pu tester, pour la première fois sur une aussi longue période, mes capacités à travailler en équipe dans un contexte parfaitement réel. Je considère donc ce stage comme une première expérience professionnelle valorisable.
CM : Que fais tu aujourd'hui et que t'as apporté le stage sur PILOT?
TM : Actuellement je suis en Master 2 professionnel Techniques spatiales et instrumentation à Toulouse. Concernant les retombées du stage, je dirai premièrement que ce dernier m'a permis de prendre du recul sur les cours théoriques qui présentent souvent des situations parfaites, assez éloignées de la réalité. Deuxièment, le stage sur PILOT m'a permis d'acquérir des connaissances sur l'instrumentation infrarouge, et j'ai pu ainsi obtenir un stage de M2 en thermographie au sein de l'ONERA.
CM : As tu des commentaires supplémentaires ?
TM : Je garde un très bon souvenir de ce stage, et si c'était à refaire, je le referais sans hésiter !
Propos recueillis par CM le 2 février 2009
Arnaud Larvol
Témoignage d'Arnaud Larvol qui a réalisé son stage de BTS sur les alignements de l'instrument PILOT
CM : Que faisais-tu avant ton stage sur PILOT ?
LA : J'étais étudiant en BTS génie optique photonique au Lycée Déodat de Séverac à Toulouse
CM : Qu'est ce qui t'as motivé à entreprendre ton stage au CESR et sur ce projet en particulier?
LA : D'une part, pouvoir intégrer un laboratoire de recherche tel que le CESR, m'a permis de découvrir le domaine de la recherche dans lequel je souhaite me diriger part la suite. D'autre part, le fait de pouvoir travailler sur le projet PILOT m'a extrêmement motivé du fait que ce soit un projet international, de pouvoir acquérir de solides connaissances et de voir le déroulement des différentes phases d'un tel projet.
CM : Comment as tu perçu le déroulement de ton stage ?
LA : Le déroulement de mon stage s'est très bien passé. J'étais à la fois autonome et encadré dans les différentes études qui m'ont été confiées.
CM : Que fais tu aujourd'hui et que t'as apporté ce stage sur PILOT ?
LA : A ce jour, je suis étudiant en première année de Master Systèmes énergétiques à l'université de Corse. Ce stage sur PILOT m'a permis de renforcer mon choix en ce qui concerne le fait de travailler dans la recherche scientifique et cela m'a également permis d'accroître mes connaissances. Ce fut une expérience très enrichissante d'un point de vue personnel et professionnel.
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Jean-François Blais
Témoignage de J. F. Blais qui a réalisé son stage sur le logiciel de pilotage du système source pour les bancs de tests PILOT.
CM : Que faisais-tu avant ton stage sur PILOT ?
JFB : Je complétais une année d'échange étudiant à l'INSA de Toulouse en génie physique dans le cadre de mon diplôme d'ingénieur à l'École Polytechnique de Montréal.
CM : Qu'est ce qui t'as motivé à entreprendre ton stage au CESR et sur ce projet en particulier?
JFB : J'avais déjà fait un stage dans un centre de recherche gouvernemental (IMI-CNRC) et je souhaitais comparer la façon de travailler d’un pays à l’autre dans un milieu scientifique. Le CESR s’avérait également être un bon choix puisque je voulais également acquérir davantage de connaissances en instrumentation.
CM : Comment as tu perçu le déroulement de ton stage ?
JFB : Bien que mon stage n’ait duré que deux mois, je considère que cette expérience a été très formatrice. J’ai grandement apprécié la latitude qu’on m’a laissée pour gérer mon projet, ce qui m’a entre autres permis de développer des compétences en programmation sous Labwindows/CVI, un langage avec lequel je n’avais jamais travaillé. L’ambiance de travail était très agréable et les conversations avec mes collègues ont été enrichissantes.
CM : Que fais tu aujourd'hui et que t'as apporté ce stage sur PILOT?
J’ai récemment terminé une maîtrise en génie mécanique dont le projet de recherche était lié à l’acoustique et aux vibrations. J’espère donc pouvoir travailler prochainement dans ces domaines. D’autre part, les compétences que j’ai développées au cours de mon stage, particulièrement à l’égard de la programmation, ont été applicables à d’autres projets que j’ai faits, que ce soit dans d’autres stages ou bien au cours de ma maîtrise.